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À 21 ans, Gaspard Merten combine simultanément un Master en Polytech et en Bio-informatique. Avec ses acolytes, il a créé son entreprise tout en étant aux études : GiveActions. Cette application permet de faire des dons à des associations en regardant des publicités engagées, le tout gratuitement pour les utilisateurs. Chaque annonce est d’abord passée au crible par un comité éthique, pour éviter tout greenwashing. Cette pub positive est ensuite diffusée par des médias partenaires comme la RTBF, Le Soir ou NRJ. Bienvenue au marketing éthique !
Ce qui m’a motivé, c’est d’appliquer mes compétences à un projet réel et personnel. »
Pourquoi as-tu choisi de créer ton propre projet d’entreprise et celui-ci en particulier ?
Le concept de base est venu de mon cousin Maxime, qui a eu l’idée de pouvoir faire des dons en regardant de la pub. Il m’a appelé car j’étais le « petit génie informatique ». J’avais 16 ans environ. Son idée m’a directement donné envie. Avec Maxime et Nicolas, on s’est lancé comme ça, dans l’idée de faire un petit projet. Et puis tout a grandi et on en est là aujourd’hui ! Ce qui m’a motivé, c’est d’appliquer mes compétences à un projet réel et personnel. Je travaillais déjà pour d’autres et c’était important pour moi d’avoir mon propre projet.
Pourquoi avoir démarré ce projet pendant tes études ?
Parce que c’est le meilleur moment selon moi. Quoi qu’il arrive. Si j’arrête par exemple, je n’aurai rien perdu vu que je suis encore aux études. J’ai la chance d’avoir une famille qui me soutient donc je ne dois pas subvenir à mes besoins. Dans ces conditions, démarrer son entreprise pendant ses études permet de se lancer dans l’aventure sans trop de risques. Parfois, cela demande des sacrifices au niveau de la vie sociale mais c’est le moment parfait !
Quel est ton plus gros challenge dans ce projet ?
Le gros challenge est de m’organiser, de réussir à combiner un quasi full-time pour GiveActions avec mes études, qui en plus sont doublées désormais. Gérer son emploi du temps, faire attention à voir ses amis, sa copine… Ça demande beaucoup d’organisation !
Je ne suis pas seulement aux études, je suis – enfin j’espère être – en train d’améliorer la société. »
Qu’est-ce que cela t’a apporté de déjà lancer ton projet d’entreprise pendant tes études ?
Tellement de choses ! D’abord, de façon très pragmatique, j’ai développé mes compétences. J’avais déjà de bonnes aptitudes en informatique mais développer tout moi-même pendant cinq ans m’a appris à gérer tellement de situations. Par exemple, manager de gros serveurs en production m’a donné une sérieuse expérience. Et tout ne tient qu’à moi. Si je vois une nouvelle technologie, je peux l’explorer. Là, je suis en train de développer une toute nouvelle plateforme informatique pour que des PME puissent aussi faire de la publicité positive. À côté de cela, j’ai aussi appris à bien communiquer, avec les stagiaires par exemple, et à gérer d’autres personnes.
Personnellement, j’ai aussi le sentiment de faire quelque chose d’utile. Je ne suis pas seulement aux études, je suis – enfin j’espère être – en train d’améliorer la société. Certes, c’est à une petite échelle mais le but de GiveActions est de changer le marketing et la consommation.
Pour finir, je fais une foule de rencontres enrichissantes. Ce projet m’a créé un énorme réseau. Beaucoup de nouvelles relations ont envie de travailler avec moi comme développeur, vu que je travaille aussi comme freelance. C’est tout bénef’!
Le StartLAB.BRUSSELS (…) c’est un endroit où on rencontre des gens géniaux. D’ailleurs, on se voit tout le temps entre nous. »
Quelles aides as-tu reçues et comment t’ont-elles soutenue ?
Nous avons rejoint le StartLAB.BRUSSELS à ses débuts, voilà cinq ans, quand c’était encore assez petit. Cela nous a permis de suivre des formations très utiles. Par exemple, nous n’avions aucune idée de comment gérer une start-up. Le StartLAB nous a aussi fourni des bureaux, c’était hyper pratique. Enfin, c’est un endroit où on rencontre des gens géniaux. D’ailleurs, on se voit tout le temps entre nous.
Ce n’est pas compliqué de se lancer. On ouvre un Google Doc, on note ses idées, les contacts qui seraient utiles et voilà ! »
Quel conseil donnerais-tu aux jeunes qui hésitent à se lancer ?
À partir du moment où l’on a le temps et où la question financière est sous contrôle, se lancer, cela demande juste de s’y mettre. Beaucoup de gens passent leur temps à réfléchir. Or, ce n’est pas compliqué de se lancer. On ouvre un Google Doc, on note ses idées, les contacts qui seraient utiles et voilà!
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