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À 26 ans, Noëlla Leclerq étudie le Business Management et Marketing à Bruxelles tout en lançant sa propre entreprise. Avec son amie, elle a lancé REFUGEESTUDENT. Cette structure accélère l’intégration d’étudiants refugiés par le biais de l’emploi, qu’il s’agisse de jobs, stages ou de volontariat.
Pourquoi as-tu choisi de créer ton propre projet d’entreprise et celui-ci en particulier ?
J’ai toujours aimé prendre des initiatives et j’ai beaucoup de centres d’intérêt. Mon amie Madeline collaborait avec beaucoup d’étudiants réfugiés et elle a estimé que j’étais la meilleure personne pour travailler avec elle sur ce projet. J’étais enthousiaste, non seulement parce que je suis passionnée par l’entrepreneuriat et par le fait de créer quelque chose par soi-même mais aussi parce que c’est un projet humanitaire qui me touche. Je crois à cette cause.
Quand on est jeune et que l’on commence tôt, on a davantage d’espace pour faire des erreurs. »
Pourquoi avoir démarré ce projet pendant tes études ?
Et pourquoi pas, en fait ! Quand on est jeune et que l’on commence tôt, on a davantage d’espace pour faire des erreurs. Je n’ai pas la pression de quelqu’un qui a un travail fixe et un foyer par exemple. Et j’ai aussi le temps de grandir. Je vais pouvoir évoluer dans l’entrepreneuriat. J’ai le temps de me perfectionner.
Quel est ton plus gros challenge dans ce projet ?
Manager mon temps. En plus de REFUGEESTUDENT, j’ai d’autres activités et mes études. Je vais commencer mon stage de fin d’année, je suis représentante des étudiant·es… J’ai beaucoup de choses à faire. Tout combiner est un vrai défi.
Je me suis complètement épanouie du côté personnel. Et professionnellement, j’ai acquis de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences. »
Qu’est-ce que cela t’a apporté de déjà lancer ton projet d’entreprise pendant tes études ?
J’ai gagné en confiance en moi. Je suis plus apte à entreprendre, parler avec des gens. J’ai toujours un sujet de conversation désormais quand je rencontre de nouvelles personnes! Je me suis complètement épanouie du côté personnel. Et professionnellement, j’ai acquis de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences.
StartLAB.BRUSSELS (…) nous a permis de rencontrer d’autres jeunes entrepreneurs. »
Quelles aides as-tu reçues et comment t’ont-elles soutenue ?
Nous avons commencé le projet avec le StartLAB.BRUSSELS. Cela nous a permis de rencontrer d’autres jeunes entrepreneurs, de perfectionner notre pitch, d’avoir un réseau de personnes volontaires pour nous aider. Cela nous a beaucoup aidées pour le lancement de notre projet.
Cela m’a permis de croire en mes capacités. »
Est-ce un bon timing pour toi de lancer son entreprise pendant ses études ?
C’est un challenge. Mais que ce que serait la vie sans challenge ? Pour moi c’est le bon moment car cela m’a poussée hors de mes limites et m’a permis de croire en mes capacités. Cela demande beaucoup mais je ne regrette pas d’avoir commencé maintenant. J’encourage d’autres jeunes à en faire autant !
Quoi que tu fasses après, cela t’apportera beaucoup. Même si tu hésites, fonce, essaie et tu verras où cela va te mener ! »
Quel conseil donnerais-tu alors à un·e jeune qui hésite à se lancer ?
Il faut voir ce qui te fait hésiter. Si c’est une question de manque de confiance en toi ou en ton projet, beaucoup d’acteurs à Bruxelles peuvent te soutenir. Si tu as une idée, c’est toujours bien d’essayer, de voir comment cela se passe. Peut-être que tu verras que ce n’est pas pour toi. Mais peut-être que tu évolueras aussi pour devenir un·e top entrepreneur·se. Quoi que tu fasses après, cela t’apportera beaucoup. Même si tu hésites, fonce, essaie et tu verras où cela va te mener !
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