MALYQA : l’art thérapie comme cheval de bataille | YET

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Mêler l’art et la découverte de soi, tel est le pari que s’est donné la jeune artiste et professeure d’art plastique Malika Tarhach.  Son credo ? La création doit être un moment de plénitude et de lâcher-prise. À 25 ans, elle décide de lancer Malyqa, sa propre activité.

Quel est ton projet ?

Mon projet souhaite faire le lien entre l’art et le développement personnel. J’aspire à faire de l’art un outil pour que chaque individu puisse atteindre un certain niveau de bien-être. Concrètement, je propose des ateliers d’art thérapie et d’art conscient. Ce type de pratiques artistiques prend en compte les enjeux environnementaux et sociétaux comme la nature :  par exemple, je propose des séances d’art éphémère à partir d’éléments trouvés dans les bois. 

Quel a été le déclic ?

J’ai 25 ans et j’ai fait des études pour être professeure d’art plastique, j’étais donc déjà dans le milieu. Petit à petit, j’ai commencé à donner mes propres ateliers en dehors du système scolaire. Actuellement, je donne des workshops d’empreintes végétales, de peinture…

Comment vous êtes-vous lancée ?

J’ai fait partie du programme de Group One intitulé Boost your project. J’ai vécu trois mois d’incubateur avec d’autres porteurs de projets. Aujourd’hui, j’ai encore un coach personnel qui me suit pendant un an. Cette structure m’a vraiment aidé, j’ai pu ouvrir mon regard sur l’entrepreneuriat et de me rendre compte qu’il y a très peu d’entrepreneure femme.  Cela m’a aussi aidé à me décomplexer et me dire que l’entrepreneuriat ce n’est pas quelque chose de si fou : il faut juste oser, avoir une idée et la tester. Je suis persuadée qu’au fond de nous, on est tous un peu entrepreneurs.

Des conseils à donner à un jeune entrepreneur qui n’ose pas se lancer ?

Il faut y croire, prendre les commentaires positifs et négatifs sur son projet. Je suis convaincue que les commentaires négatifs constituent un réel rebond dans notre parcours, ça nous pousse dans nos retranchements. Il ne faut donc rien lâcher, tout est bon à prendre ! 

Des pièges à éviter ?

Au départ, je faisais des séances tests, car je voulais récolter des avis sur ce que je proposais. Ces séances étaient clairement gratuites, or, j’avais des connaissances et du matériel. Avec le recul, je trouve que c’était une erreur : quand on a quelque chose à offrir, il ne faut pas se dévaloriser, chaque chose que l’on partage peut-être payée même à titre symbolique. Je pense qu’il faut éviter de tomber là-dedans, car cela n’aide pas à se sentir légitime.

Plus d’informations: malyqa.com

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