Vous êtes enseignants ? C'est par ici !
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Mark Zuckerberg, Bill Gates et Steve Jobs l’ont fait… Pourquoi pas toi ? Plus près de chez nous, Tarik Hennen aussi…
Tu es étudiant, tu rêves de créer ton entreprise, mais tu penses qu’il vaut mieux attendre d’avoir terminé tes études ? Oublie ta peur ou tes doutes, le bon moment pour te lancer, c’est maintenant ! De nombreuses structures spécialement dédiées aux étudiants entrepreneurs existent aujourd’hui pour t’encadrer et te guider. Des avantages – nombreux ! – et des difficultés d’être à la fois étudiant et jeune entrepreneur, on te dit tout dans cet article.
Tous les professionnels et les étudiants entrepreneurs te le diront : il n’est jamais trop tôt pour démarrer un projet entrepreneurial et le temps des études est particulièrement approprié pour cela. D’abord, de nombreuses hautes écoles ou centres d’enseignement universitaire ont mis sur pied des structures d’accompagnement et de suivi pour les étudiants désirant s’essayer à l’entreprenariat sans prendre trop de risques.
Ce sont des incubateurs ou des cellules qui offrent un encadrement personnalisé pour les entrepreneurs en devenir, quelle que soit la nature ou l’avancement de leur projet. Cela passe par des formations, du coaching individuel, le conseil d’experts et de mentors, la mise en réseau, le tout compatible avec les obligations académiques des étudiants… et totalement gratuit !
On peut citer à Bruxelles le Start Lab ICHEC, Start.LAB (ULB - SOLVAY), Peps Entrepreneurs (UCL), Ephec'Entreprendre, Entreprendre@Ferrer. En Région wallonne, plusieurs incubateurs pour étudiants sont également accessibles : l’Yncubator (Louvain-la-Neuve), le Student Start Lab (Mons), le Venture Lab (Liège), le Linkube (Namur), le StudentLab (Charleroi).
Par ailleurs, nombre d’institutions d’enseignement supérieur accordent à leurs étudiants le statut d’étudiant-entrepreneur, ce qui leur donne droit à des horaires aménagés, des justifications d’absences supplémentaires ou des programmes de cours adaptés.
Ce n’est pas tout. Depuis 2017, la législation belge confère aux étudiants qui ont une entreprise le statut d’étudiant-indépendant, bien plus adapté et avantageux que les statuts d’indépendant complémentaire ou d’étudiant-jobiste. Il faut pour cela que tu aies entre 18 et 25 ans, et que tu t’assujettisses en tant qu’entrepreneur à une caisse d’assurances sociales. Ensuite, en fonction des revenus générés par ton entreprise, tu paieras très peu ou pas du tout de cotisations sociales. Il en sera de même pour tes impôts. Tu pourras également rester à charge de tes parents et continuer à recevoir des allocations familiales, sauf si tes bénéfices décollent et dépassent un certain plafond.
Tu l’as compris, jamais en dehors de tes études tu n’auras de conditions plus favorables pour lancer ta (première) boîte.
Davita Perelsztejn et Loïc Weber, tous deux jeunes diplômés de l’ICHEC, ont participé à la première édition du Start Lab ICHEC . Pendant un an, ils ont suivi les cours au sein de l’incubateur. Parallèlement épaulés dans leurs projets respectifs, ils ont lancé chacun leur première start-up. Cela reste pour eux une expérience formidable, qui leur a permis d’élargir et de compléter leur formation académique. En se confrontant à la réalité, ils ont également pu vérifier leur motivation et enfin apprendre de leurs premières erreurs.
Loïc: « À travers le Start Lab ICHEC, j’ai compris que l’entreprenariat me motivait vraiment. J’ai beaucoup aimé le fait de découvrir ce monde très ouvert, et cette idée de pouvoir être maître et créateur de son destin. »
Loïc et Davita sont unanimes : il n’y a pas de meilleur moment pour se lancer dans l’entreprenariat que pendant qu’on est aux études. Non seulement, les structures d’aide aux étudiants entrepreneurs ne manquent pas et dispensent un accompagnement crucial, mais le statut particulier d’étudiant-indépendant signifie que la prise de risque liée à tout projet entrepreneurial est très limitée.
Davita: « Avec le recul, je me dis que c’était le bon moment de le faire : quand on est étudiant, qu’on vit chez ses parents et qu’on ne doit pas se préoccuper d’avoir les moyens de vivre, il n’y a quasi aucun risque. »
Les principales difficultés quand on est étudiant et qu’on lance sa start-up en même temps, c’est la gestion du temps. Les études doivent rester une priorité si l’on veut obtenir son diplôme. Cependant, il faut également pouvoir consacrer beaucoup de temps à son projet si l’on veut le faire avancer. Au Start Lab ICHEC, Loïc et Davita ont dû suivre des cours tous les mardis soir et les samedis matin. C’était un programme lourd, mais les aménagements et l’intégration de ces cours au programme académique sont possibles. Davita a par exemple fait son mémoire sur son projet et son temps à l’incubateur a compté comme un stage.
Loïc: « En Master, on dispose de beaucoup plus de temps, mais il faut tout de même avoir des priorités. Études, projet et job, c’est trop. Il faut vraiment pouvoir investir du temps et de l’énergie dans son projet, et être super proactif pour voir des résultats. »
Davita: « Si on veut vraiment faire avancer son projet, il faut sacrifier un peu de sa vie sociale, mais si on est prêt à faire ce sacrifice, c’est que notre projet nous passionne vraiment. »
Créer son entreprise ne s’apprend pas forcément du jour au lendemain. Passer par un incubateur donne l’opportunité de faire ses premiers pas en toute sécurité, tout en apprenant de ses erreurs. Se lancer tôt dans la création d’une entreprise donne une bonne longueur d’avance et une expérience valorisante à la sortie des études.
Davita: « Il ne faut pas attendre la fin des études pour se lancer. Au plus tôt on commence, au plus tôt on peut apprendre de ses erreurs et s’améliorer. »
Loïc: « Foncez ! Il ne faut pas hésiter à se lancer. Tant qu’on est étudiant, on bénéficie d’un certain confort et de structures gratuites. Et ça aide vraiment d’être dans un incubateur. »
Pour Loïc et Davita, le statut d’étudiant entrepreneur leur a vraiment permis de se lancer et de se rendre compte de ce qu’était la vie d’entrepreneur. C’est donc sans aucun doute qu’ils ont décidé de continuer l’aventure, et qu’ils sont passés à la vitesse supérieure.