We Circular, la solution innovante de recyclage Des mégots de cigarettes | YET

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30000000 mégots de cigarettes sont jetés chaque jour en Belgique, un chiffre beaucoup trop alarmant pour que Guillaume, fondateur We Circular reste assis à ne rien faire. À travers plusieurs filières, la startup veut promouvoir l’économie circulaire en Belgique. L’objectif ? Accompagner les entreprises qui veulent réduire leur impact sur l’environnement en collectant et en recyclant des déchets comme les mégots de cigarette.

Quel est votre projet ?

Avec We Circular, je veux parvenir à développer l’économie circulaire à travers des filières de recyclage innovantes. Celle qui est apparue comme intéressante à lancer et urgente, c’est la filière mégot : la première en Belgique qui collecte et recycle intégralement les mégots de cigarettes pour en faire des objets comme du mobilier de bureau.

Comment passe-t-on d’un mégot de cigarette à du mobilier de bureau ?

Tout d’abord, il faut savoir qu’un mégot de cigarette est totalement constitué d’acétate de cellulose c’est-à-dire, de plastique. Pour dépolluer le mégot d’un millier de substances chimiques, imbibées dans le plastique, on le baigne dans d’immenses bains d’eau. Pour le moment, je suis obligé de sous-traiter, je travaille en collaboration avec un partenaire français qui s’appelle Mégot.  

Quel est le rôle de We Circular ?

We Circular s’occupe principalement de la collecte et de la partie sensibilisation. Une fois que la collecte est terminée, on centralise à Bruxelles et on envoie le tout en France.  Là-bas, notre sous-traitant, trie et dépollue le déchet puis, l’acétate de cellulose est pressée et chauffée, elle devient alors des plaques de plastiques avec lesquelles on peut faire à peu près tout ce que l’on veut. Avec, on créer plusieurs objets : horloge, pot à crayon, dessous de verre même des modèles de cendrier.

Quelles sont les valeurs portées par We Circular ?

On est dans une optique de sensibilisation aux déchets et de rétribution aux personnes avec lesquelles on travaille. On aimerait que le recyclage soit vertueux et automatique : les entreprises nous payent pour qu’on recycle leurs déchets et nous les rétribuons avec des objets créés grâce à leurs déchets. Trop souvent, les gens sensibilisés à l’écologie jettent pourtant leurs mégots de cigarette sans aucun scrupule.  Or, le mégot de cigarette c’est peut-être le plastique le plus polluant sur la planète.  Il fait énormément de dégâts dans nos océans. Pour vous donner une idée, un mégot qui fait un centimètre pollue 500 litres d’eau. Cette donnée, il faut l’avoir en tête et la répéter à tout fumeur et à toutes personnes qui jettent un mégot de cigarette par terre.

Quel est votre parcours ?

J’ai fait des études en économie avec un attrait particulier pour les économies alternatives. L’économie circulaire c’est passionnant tant d’un point de vue écologique qu’économique.  Et puis, j’ai toujours voulu avoir un travail qui avait du sens et je ne l’ai pas trouvé. Du coup, j’ai décidé de créer mon propre job.

Un conseil à donner à un jeune entrepreneur qui n’ose pas se lancer ?

Il faut oser ! Personnellement, j’ai eu beaucoup de mal à sortir de ma zone de confort. Si je n’avais pas eu un organisme d’accompagnement comme Boost Your Project, je n’aurais jamais osé me sentir légitime et frapper aux portes d’une commune par exemple en leur disant : « voilà j’ai une solution pour vous ».  Même si au départ mon projet fur était très bancal, il se renforce petit à petit.

Un piège à éviter ?

Trop réfléchir, comme je le répète souvent : « fait vaut mieux que parfait ». 

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